Mark Rappaport - From the Journals of Jean Seberg
Mark Rappaport - From the Journals of Jean Seberg (1995)
BONUS:
DEBRA PAGET, FOR EXAMPLE, 2016, 36 '
BECOMING ANITA EKBERG, 2014, 16 '
Rappaport virtually invented a new form of film criticism in Rock Hudson’s Home Movies, a melange of clips and commentary... From the Journals of Jean Seberg builds impressively on that remarkable accomplishment. With Mary Beth Hurt portraying the actress, Rappaport’s “fictional essays” arrive at places that conventional documentaries are largely unable to reach. - Jonathan Rosenbaum, Cineaste
Rappaport’s stylistic approach in this film is fascinating. He takes whatever is at hand, presses it to his needs, makes up what he doesn’t know, and relies heavily on the technique of showing us movie clips while telling us what to see in them. If it is true, as Jean-Luc Godard once said, that “cinema history is the history of boys photographing girls,” then one task of movie historians should be to find out what happened to the girls in the process. - Roger Ebert, Chicago Sun-Times
Rappaport’s deconstruction of life and career of the Midwestern girl who was a Hollywood has-been at 19, a nouvelle vague icon at 21 and a suicide at 40 is undertaken here by Seberg herself, as played by Mary Beth Hurt. The wit and invention of Rappaport’s script and the tireless stream of wry observations and judiciously chosen, sharply edited clips makes this singularly stimulating. - David Rooney, Variety
Rappaport a quasiment inventé une nouvelle forme de critique cinématographique avec Rock Hudson’s Home Movies, mélange d’extraits de films et de commentaires... From the Journals of Jean Seberg reprend admirablement le flambeau de cette remarquable réussite. Avec Mary Beth Hurt dans le rôle de l’actrice, cet « essai fictionnel » de Rappaport nous emmène en des lieux que le cinéma documentaire conventionnel est généralement incapable d’atteindre. - Jonathan Rosenbaum, Cineaste
L’approche stylistique de Rappaport dans ce film est fascinante. Il prend ce qu’il a sous la main, le conforme à ses besoins, invente ce qu’il ignore, et s’appuie copieusement sur la technique consistant à nous montrer des extraits de films en nous disant ce qu’il faut y voir. S’il est vrai, ainsi que l’affirme Jean-Luc Godard, que « l’histoire du cinéma est une histoire de garçons qui filment des filles », alors une des tâches des historiens du cinéma devrait être de découvrir ce qu’il est advenu des filles en cours de route. - Roger Ebert, Chicago Sun-Times
Cette déconstruction de la vie et de la carrière de cette fille du Midwest, vieille gloire d’Hollywood à 19 ans, icône de la Nouvelle Vague à 21, et suicidée à 40, est entreprise par Seberg elle-même, telle qu’incarnée par Mary Beth Hurt. L’esprit et l’inventivité du script de Rappaport, associés au flot inépuisable d’observations désabusées et d’extraits de films judicieusement choisis et nerveusement montés, font de ce film une oeuvre remarquablement stimulante. - David Rooney, Variety
