Richard Foreman - Once Every Day
Richard Foreman ONCE EVERY DAY (2012) Video, color/b&w, 65min
Re:Voir Vidéo presents ONCE EVERY DAY on VOD, the latest digital work by American avant-garde playwright and founder of the Ontological-Historic Theater, Richard Foreman.
With/Avec: Dana Block, Sarah Brown, Ryan Cupello, Diane Gaidry, Neil Garvey, Hanna Lipkind, Abby Marianetti, Paul Martin, Amanda McDowall, Roy Russel The goal, for Foreman, is not to induce pleasure, but rather to demand acute - even obsessive - attention in his viewers, something that is "easier (to achieve) in art than in life." Favoring abstraction over narrative, the film is most striking for the emptiness of its signs. A woman's feet, clad in high heels and bound together with rope, or the stern face of an old man, do not necessarily signify anything outside of themselves. The effect falls anywhere between refreshingly liberating, mildly amusing, and stalwartly infuriating. --Emma Meyers, Film Comment
"Once every day" takes you into another world that is consistently energizing, largely pleasurable, occasionally baffing and altogether unexpected. With most movies, you may not know where you will end up. Convention dictates, as does the marketplace, that there are only so many things that can happen after boy meets girl, or even boy meets boy, as a lifetime of movies teaches you. Mr. Foreman, by contrast, doesn't play with established forms; he invents his own. I suspect that he would agree with the principle behind one of Bertold Brecht's script ideas: "Boy meets girl, so what". -- Manohla Dargis (The New York Times)
Re:Voir Vidéo présente ONCE EVERY DAY en VÀD, le dernier film numérique du metteur-en-scène Américain avant-gardiste et fondateur du Ontological-Historic Theater, Richard Foreman. L'objectif, pour Foreman, n'est pas de provoquer le plaisir mais de réclamer l'attention accrue - voir obsédante - de son public, quelque chose qui est "plus facile à obtenir en art que dans la vie". Préférant l'abstraction à la narration, le film est frappant par le caractère vide de ses signes. Les pieds d'une femme, chaussés de talons hauts, liés entre eux par une corde ou le visage sévère d'un vieillard, ne signifient pas nécessairement quelque chose au-delà de ce qu'ils sont. L'effet produit se situe quelque part entre le fraîchement libérateur, le légèrement amusant et le foncièrement exaspérant. --Emma Meyers (Film Comment)
"Once every day" vous entraîne dans un monde stimulant, la plupart du temps plaisant, occasionnellement déroutant et complètement inattendu. Dans la majorité des films, vous ignorez le point de départ mais vous devinez facilement où ça va vous mener. La tradition exige, tout comme le marché, qu'il doit se passer d'innombrables péripéties après qu'un homme ait rencontré une femme, ou même un autre homme, comme une multitude de films vous l'ont déjà enseigné. M. Foreman, au contraire, ne dirige pas selon ces standards, il invente ses propres formes. Je suppose qu'il acquiescerait le principe du script de Bertold Brecht: "Boy meets girl, so what". -- Manohla Dargis (The New York Times)
